JDD DU 13 MARS 2011

Voilà un moment que je cherchais à me lancer dans la lecture d'un journal. J'en avais tellement marre des journaux télévisés que j'avais arrêté de les regarder.

Mais quel journal prendre ? A une époque (lointaine), je me suis lancé dans le journal Le Monde. Je l'avais trouvé très intéressant mais aussi trop long à lire. Mais c'était une vrai porte sur le monde (sans jeu de mot).

Il y a quelques temps, un de mes frangins m'avait parlé du JDD (le Journal Du Dimanche). Une parution par semaine (peut être pas forcément le top) et assez d'infos pour suivre l'actualité.

Je me suis laissé tenté quand j'ai vu que dans le numéro du 6 mars se trouvait une interview exclusive du dément Kadhafi. Sans prétention, ce tyran demandait l'aide de la France à plusieurs reprises.

Pour l'instant, j'ai décidé de continuer de prendre le JDD. Pour mieux suivre l'actualité, je vais bien sur faire un tour sur le net.

Bien évidemment, le numéro du 13 mars parle de la terrible catastrophe du Japon. Mais je tique un peu sur le gros titre de la première page : "PEUR NUCLEAIRE". Il aurait mieux valu mettre en avant le seisme ou le tsunami et les pertes humaines.

Quatre pages dont deux sur le nucléaire, une sur la région de Miyagi et une sur la partie économique de la reconstruction. Certaines des infos sont effrayantes, comme celles qui parlent de la ville de Minamisanriku : environ 10.000 personnes non localisés sur 17.000 habitants.

Il est vrai que pendant tout le week end, on nous a installé un climat de peur (encore une fois) sur une possible catastrophe nucléaire. Peut être avec raison. C'est clair que c'est plus accrocheur ou plus vendeur. Après c'est sympa d'écouter des journalistes vous parler de choses qu'ils ne comprennent pas.

Je n'ai appris la nouvelle qu'en rentrant du boulot vendredi soir. Je suis tombé par hasard sur les titres des infos sur le net. N'ayant pas le réflexe télé (que je ne regardes pratiquement pas), j'ai donc continué à surfer sur le web où j'ai vu quelques vidéos de la catastrophe. J'en ai eu froid dans le dos et je peux vous dire que ce n'est pas qu'une simple expression.

En tout cas une chose est sure : on ne peut pas controler la nature. Mais de temps en temps, nous, Européens, Occidentaux, nous devrions arrêter de regarder notre nombril et penser, même fugitivement, aux gens qui souffrent dans le monde entier.