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Mille pensées
14 novembre 2010

2007 - 2012 : LA FOLIE DES GRANDEURS ?

J'aime ce titre qui indique bien ce que je pense de notre président actuel. J'avais été aussi tenté par "LA GRANDE ILLUSION". Petit clin d'œil au cinéma (un de mes passe temps), avec deux films de qualités inégales (l'un est un classique, une œuvre d'art, quand à l'autre ...).

Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy a un complexe d'infériorité à compenser mais il semble clair qu'il veuille se mettre sur un énorme pied d'estale. Le Roi est mort, vive le Roi ! Voila ce que l'on disait en France pour marquer le décès d'un Roi et pour saluer le nouveau. Il semblerait bien que notre président se sente dans la peau d'un souverain. Cela me fait un peu penser à François Mitterrand, avec un côté un peu plus extrême.

Il y a quelques jours, lors des cérémonies du 11 novembre, il s'est senti tout à coup une âme de gaulliste (cette année étant le 40ème anniversaire de sa mort). Quitte à se comparer à un Français d'exception autant que ce soit le père de la droite d'après guerre. Ou alors, c'est peut être une façon d'enterrer pour de bon un fantôme qui plane sur la Droite depuis 40 ans !

Nicolas Sarkozy est-il vraiment gaulliste ? Après quelques recherches sur le net, je ne sais pas trop quoi répondre à cette question. Il a remis en avant le rôle du président, certes, mais il ne peut partager certaines des idées gaullistes (indépendance de la France, refus du capitalisme, etc ...). Et ceci pour au moins deux raisons liées entre elles : la première est que l'époque à changée et la seconde est qu'il doit accepter ce que lui ont légués ses prédécesseurs.

Etre gaulliste est une chose et être de Gaulle en est une autre. Il ne faut pas confondre une politique et l'homme qui la fait. De même, il ne faut pas mélanger l'homme et sa fonction. A force de vouloir se placer au dessus des autres, on risque de s'isoler. Ce n'est pas facile de diriger un pays mais parfois il faut avoir le courage de reconnaitre ses erreurs et faire marche arrière, au lieu de s'entêter dans des réformes. Même de Gaulle a été obligé de plier face au mécontentement des Français.

La folie des grandeurs ? Ouais, je crois que notre président l'a. Mais laissons les futurs historiens débattre de tout cela.

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